Mon projet s’articule autour de deux axes principaux
La France dans le monde
En tant que membre de la Commission des Affaires étrangères, j’interviendrai dans les domaines de compétences de celle-ci – politique extérieure, coopération, traités et accords internationaux.
Je mettrai mes efforts à redonner à la France un rôle de médiateur, de catalyseur et d’inspirateur d’un nouvel ordre économique international gagnant-gagnant, par delà les blocs politiques, nous permettant de retrouver notre rang dans le monde. C’est mon premier engagement auprès de vous : une France libre de vous servir sans tutelle financière arbitraire qui entrave sa mission
Convaincue que le nouveau nom de la paix est le développement mutuel il est pour moi essentiel de redéfinir et d’améliorer les partenariats existants dans les domaines clefs où nous avons les compétences, mais surtout d’en ouvrir de nouveaux selon les besoins et selon les pays :
Développement des infrastructures :
– eau : prospection en ressources hydriques, traitement de l’eau, barrages, lacs de retenue, réseaux d’eau potable ;
– nourriture : modernisation de l’agriculture, viabilisation de nouvelles terres cultivables, recherches de nouvelles techniques agricoles respectueuses de l’environnement, transformation agroalimentaire ;
– énergie : nucléaire de 4ème génération, hydroélectrique, thermique ;
– transport : routes, rail, maritime et fluvial, percement de canaux ;
– santé publique : hôpitaux modernes, médecine sentinelle pastorienne ;
– éducation : construction d’établissements scolaires de différents niveaux et formation d’un personnel enseignant de haut niveau ;
Bien que ce premier niveau d’infrastructures constitue la base de toute économie moderne, il ne doit pas empêcher de systématiser la coopération dans les domaines suivants :
– télécommunications, réseaux de fibre optique, transmission de données ;
– recherche scientifique, coopération spatiale ;
La recherche scientifique est un domaine par excellence où les partenariats et la coopération devrait être renforcés. Je veillerai, en accord avec les autorités des pays concernés, à ouvrir ou renforcer des partenariats dans les domaines de pointe.
Il est également un autre domaine qui me tient particulièrement à cœur et où je veillerai à une coopération plus large : l’archéologie, l’histoire des langues et des civilisations. Le Moyen-Orient et l’Afrique étant l’un des creusets de la civilisation, il est particulièrement important que nous offrions une coopération sur place autour de projets qui peuvent changer notre compréhension du monde. La France est certes présente dans certaines missions très prometteuses, de nature à révolutionner ce que l’on sait de l’histoire de cette région du monde (par exemple le site de Kerma Doukki-Gel au Soudan) mais, entre les diminution des moyens, les disparitions ou les relocalisations de certaines instituts ou centres d’étude sur le Moyen-Orient provoqués par la guerre en Syrie, c’est un pan vital de recherche et, plus encore, de dialogue qui est fragilisé.
Les efforts mis dans ce domaine permettront au français de retrouver naturellement son rôle de langue de mission, culturelle et diplomatique, et à la francophonie son élan créateur.
II. Ma présence auprès des Français à l’étranger
Rappelons tout d’abord que le budget du ministère des affaires étrangères a subi depuis 30 ans une cure d’austérité qui lui a fait perdre plus de la moitié de ses effectifs.
Rappelons également que le gouvernement d’Emmanuel Macron a engagé, au nom de la réforme de la Haute fonction publique, la disparition du Corps diplomatique rendu effectif par décret le 18 avril dernier.
Je me battrai pour empêcher cette disparition et arrêter l’hémorragie des dotations qui entraînent la réduction constante des moyens humains et physiques au bénéfice des Français de l’étranger. C’est la seule manière réelle, à laquelle je tiens personnellement, de garantir les meilleures conditions de votre vie et de votre sécurité, pour vous même et vos enfants, notamment en matière de santé et d’éducation.
Bien sûr, comme chacun de mes concurrents, j’aimerai vous promettre de diminuer les frais d’inscription à l’école, de revoir les critères d’obtention des bourses, d’assurer une meilleure qualification des professeurs et d’augmenter leur nombre, entre autres mesures nécessaires.
Cependant, mes concurrents font leurs propositions sans mettre en cause une finance qui extorque toujours plus à ceux qui ne vivent pas du casino spéculatif. Leurs promesses risquent donc d’être vaines. Moi, j’insère mon engagement dans un changement de priorité économique et humaine. Il repose donc sur une base solide.
Notre présence ne se réduit pas au fameux « rayonnement » de la France mais constitue la garantie, pour les binationaux comme pour les expatriés, de trouver des interlocuteurs face aux difficultés qu’ils rencontrent. La France doit aussi être garante d’un haut niveau de professionnalisme avec le maintien d’un réseau diplomatique expérimenté, ayant une connaissance approfondie des pays hôtes et notamment de leur langue. Sans cela, comment assurer la protection et la sécurité des Français dans des zones à risque ? Sans cela, comment assurer un niveau de vie digne (soins médicaux, scolarité, assistance juridique…) des responsabilités que vous devez exercer !
Je serai pour cela présente sur place et à Paris pour représenter vos intérêts et soutenir l’accomplissement de vos missions, d’autant plus que je serai toujours à l’écoute de ce dont vous avez besoin et indépendante pour mieux le défendre sans compromission partisane, dans l’amitié entre la France, ses représentants, ceux des pays hôtes et vous mêmes.
Enfin, je m’engage à vous rendre compte tous les six mois de mon action et de la soumettre à votre évaluation.
C’est la participation qui, pour moi, donne un sens au mot République.