Bravo ! Voilà qui fait chaud au coeur, même si l’on eut préféré que ça vienne plus tôt …
Quoiqu’il en soit, je suis particulièrement heureuse que le monde de la musique classique sorte de sa réserve et prenne la seule position digne de ce qu’elle est et de ce qu’elle incarne.
Ce faisant, elle honore et rend justice à la mémoire de tous les compositeurs dont il est évident qu’ils auraient été bouleversés, anéantis par ce que subit le peuple palestinien d’autant que, s’il est bien un domaine de l’art où la création transcende les différences religieuses et nationales, c’est la musique. Daniel Barenboim l’avait si bien compris, lui qui a créé le West Eastern Divan Orchestra qui rassemblait des musiciens palestiniens et israéliens.
Par sa longue histoire et sa faculté de se nourrir de toutes les différences, la musique classique est l’exemple même de ce que l’universalité bien comprise peut signifier. Loin de réaliser un « minestrone » synthétique et arbitraire à partir de ces différences, elle s’en est servi comme d’un tremplin permettant d’atteindre ces niveaux d’exigence légitime, d’harmonie et de véracité qui font la vraie beauté et qui transforme les âmes.
En réalité, la musique classique ne pouvait pas attendre moins que cela de ceux qui lui donnent vie au quotidien.
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